Panique à Forest
Panique !
Mardi 18 mai vers 16h00, le téléphone sonne.
Un monsieur en panique me demande si je suis bien apicultrice … après un moment d’hésitation, je réponds : « euuuh oui !? «
Ah tant mieux me dit-il sur un ton vif et rapide, c’est la panique sur le parking de notre magasin à Forest. Les clients n’osent plus entrer !!
Il faut nous aider, pouvez-vous venir enlever les abeilles aujourd’hui ?
J’ai gardé mon calme au téléphone, ai posé un maximum de questions qui me venaient en tête avec le peu d ‘expérience que je possède …et enfin ai promis à mon interlocuteur de le rappeler dans la demi-heure.
Un essaim a récupéré quelle aubaine pour une débutante qui possède deux ruches vides mais…..
Je ne vous cache pas que cet homme m’avait communiqué son angoisse…. Mon esprit était en ébullition…. Comment j’allais faire pour récupérer cet essaim ? !
Je me rappelais le dernier cours de M. Serressia sur l’essaimage et la cueillette d’essaim et surtout les circonstances, parfois étonnantes, auxquelles l’apiculteur est confronté lors de la cueillette d’un essaim.
Aussi je n’avais pas le matériel nécessaire ….bref il me fallait de l’aider de toute urgence !
Alors en panique, j’ai appelé Jan et Agnès.
Jan était là et prêt à m’aider ouf … soulagement.
Vers 17H, nous étions en route pour Forest. L’essaim était bien là posé gentiment sur le mur à environs 2m de haut.
Jan m’a donné les instructions, la cattoir et la plume d’oie.
Et en tour de main, l’essaim d’environs 1kg était décroché du mur.
Nous sommes restés environs 1h sur place pour récupérer le maximum d’abeilles et sommes retournés à Wauthier-Braine avec mon premier essaim.
Quelle Joie !
Mais ce n’était pas la fin de la journée et voilà que vers 18H30 je reçois un autre appel d’un monsieur qui avait un essaim dans un sac poubelle ( et oui ..) à Uccle et dont on pouvait disposer.
Jan (toujours prêt et souriant ) m’a accompagné .
Arrivé sur les lieux, nous avons trouvé le sac poubelle et Jan est intervenu comme un ambulancier pour sauver l’essaim de l’étouffement.
Les abeilles ont mis quelques minutes à se remettre de cette mauvaise expérience.
Retour à Wauthier-Braine, et dépôt des cattoirs dans le garage de Jan et Agnès avant de procéder à l’enruchement.
Le lendemain soir, nous avons enruché les deux essaims.
L’un à la manière ‘poétique’ ( par le trou de vol) et l’autre à la manière ‘sauvage’ ( par le dessus de la ruche). On a également marqué les reines.
Lors de ma dernière visite au rucher, tout ce petit monde travaillait bien.
Ce fût une première expérience passionnante !
Un tout grand merci à Jan et Agnès pour leur précieuse aide.
Véronique Gillyns