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Author: Abeille du Hain

Marché de Noël

Marché de Noël

En cette mi-décembre 2014, le Cercle de l’Abeille du Hain répondait à nouveau présent
à l’occasion du Marché de Noël de Braine-le-Château. Après les Journées de l’Arbre de novembre, notre Cercle avait l’opportunité de démontrer son savoir-faire en matière d’ « apiculture artisanale ».
Une agréable vitrine de produits apicoles de notre terroir, synonyme de rentrée financière non négligeable pour un modeste cercle désireux de proposer des produits de qualité.
Un second objectif est la rencontre avec le public local toujours reconnaissant et
sensible à la « survie » des petites associations – pourtant garantes du maintien d’un lien social à l’échelle communale.
Gardons aussi en mémoire que ces représentations de notre Cercle apicole sont l’aboutissement d’un bénévolat enthousiaste – mais non sans limite !
En effet, en visionnant les photos de nos diverses manifestations, je suis autant interpelé qu’admiratif face à la quantité de travail réalisé par certains membres de notre association. Soyons-en conscients, remercions-les et pensons à les rejoindre avant qu’ils ne s’essoufflent par manque d’une relève essentielle pour la pérennité d’un cercle où il fait bon vivre …
Un grand MERCI  donc à vous tous … organisateurs, bénévoles et au nombreux public sans oublier nos abeilles actuellement en repos hivernal !

Marcel

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Cours pratique : nichoir à abeilles sauvages

Cours pratique : nichoir à abeilles sauvages

Bonjour ,

Après la leçon pratique de Jan relative à la construction de plateaux « chasse-abeilles », c’était au tour de Tim de nous transmettre son savoir-faire pour la confection de nichoirs à abeilles sauvages.

Une fois de plus, c’est dans une ambiance conviviale, que chaque étudiant(e) présent(e) a pu réaliser un ou plusieurs nichoir(s) grâce au matériel et matériaux de récupération apportés par (presque) chacun.
Grâce à l’esprit d’entraide spécifique à nos cours – surtout pratiques – chacun(e) a progressivement pris confiance pour de manipuler scie, foreuse, agrafeuse, sécateur … et autre outillage.

Quel plaisir de pouvoir montrer sa réalisation à chacun en fin de leçon; un sentiment de satisfaction était bien perceptible dans le regard de la plupart d’entre nous.

Et rien que pour ça, remercions Jan, Tim, Guy (et j’en oublie certainement !) d’accepter de partager leur expérience lors de ces leçons pratiques si riches en échanges !

Marcel

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Formation défibrillateur

Formation défibrillateur

Soyons (in)formés à sauver une … Vie !

Tel était l’objectif de nos autorités communales de Braine-le-Château en collaboration avec la société  « DP Services » lors de sa séance « formation défibrillateur »organisée ce 13 décembre 2014.

En notre local situé à la Maison du Bois de Haumont se trouve un défibrillateur full automatique de type « Zoll AED plus »
Mais qu’est-ce qu’un défibrillateur ?
« C’est un appareil permettant de rétablir par un choc électrique un rythme cardiaque normal. Il est utilisé lors des fibrillations (contractions rapides et désordonnées des fibres du coeur) ou pour traiter une tachycardie ventriculaire (accélération du rythme cardiaque née dans le ventricule). Une défibrillation doit être obligatoirement suivie par un massage cardiaque ... »
information issue du site  du site -> http://www.defibrillateur-service.be/page/defibrillateurs.html

Puissions-nous donc prendre conscience – ensemble – qu’en utilisant correctement cet appareil, nous augmentons nos chances de sauver une vie tout en prenant soin de contacter rapidement le 112.

Suite à cette séance de formation, espérons – que via la commune de Braine-le-Château – notre cercle apicole puisse se procurer bientôt un DVD illustrant la marche à suivre à l’aide de ce défibrillateur.

Un petit regret selon moi: 4 personnes seulement étaient présentes à cette formation !

Remercions cependant la commune de Braine-le-Château pour cette initiative « vitale ».

Marcel DEBECKER

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Journée de l’arbre – 29 novembre 2014

Journée de l’arbre – 29 novembre 2014

En cette Journée de l’Arbre du 29 novembre 2014, notre cercle apicole de l’Abeille du Hain s’était dédoublé pour répondre aux demandes des communes de Braine-le Château et de Tubize.
En complément des plants d’arbres offerts par les communes, plusieurs visiteurs étaient ravis d’acquérir un miel  artisanal et régional de qualité.
Notre thème: « pollinisation des arbres fruitiers et l’importance de l’abeille dans notre alimentation » nous a conforté dans notre rôle didactique lors de ce genre de rencontres conviviales.
Un grand merci aux organisateurs pour leur confiance ainsi qu’aux membres bénévoles du cercle pour leur disponibilité.
Marcel Debecker

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De Verenigde Taxanders de Tessenderlo rendent visite au cercle apicole l’Abeille du Hain.

De Verenigde Taxanders de Tessenderlo rendent visite au cercle apicole l’Abeille du Hain.

Le dimanche 3 août 2014, nous partions avec 40 apiculteurs chez nos collègues apiculteurs à Braine – le – Château pour notre pique-nique annuel. Le but n’est pas seulement de passer un agréable moment de bavardage, mais aussi  de rechercher un peu de culture et nature que l’endroit peut nous offrir. Naturellement, cette activité nous lie aussi en contact étroit avec d’autres sections apicoles et apiculteurs et c’est une agréable expérience pour beaucoup de nos membres.
Dès notre arrivée, nous sommes accueillis  chaleureusement par nos hôtes Agnès  et Jan, avec qui nous étions présents au congrès Apimondia  2013  en  Ukraine.
Nous faisons  une visite de travail au  Rucher du cercle Abeille du Hain avec Jan et Marcel  qui mettent en évidence l’intérêt d’un rucher collectif et peuvent donner aux apiculteurs des réponses pertinentes.
Ensuite, la matinée se termine par la conduite éclairée d’Agnès qui nous guide en néerlandais, pour la visite de Braine-le-Château avec ses points remarquables : son château médiéval, son moulin à eau, l’if  planté le jour de la décapitation du comte de Hornes, son  pilori, la maison de Bailli et dans l’église le  mausolée de Maximillien de Hornes.
Pour un agréable et délicieux pique-nique, nous sommes attendus au local  de la Maison du Bois de Hautmont où Agnès nous offrira un délicieux apéritif, bien apprécié par nos apiculteurs et avec une bonne tassé de café, des petits  pains au jambon ou fromage, nous parlons  de la saison  apicole écoulée avec ses bons et moins bons moments.
Dans l’après-midi, Jan nous renseigne sur le laminoir-gaufrier de cire fabriqué maison  et  le traitement appliqué pour traiter la vieille cire et la rendre propre et réutilisable. C’est une pièce magnifique dont les membres de l’Abeille du Hain peuvent se montrer fiers et qui leur promet à tous encore beaucoup de plaisir.
Au rucher d’Agnès et Jan, nous ne pouvons que nous étonner de l’organisation bien huilée de leur travail, de la standardisation correcte de tout leur matériel et de la douceur de leurs abeilles. Nos apiculteurs s’en sont donné à cœur joie  pour reprendre les bonnes idées chez eux.  Il est clair que tout a été bien réfléchi sur le matériel présent  et  que c’est toujours la simplicité et la facilité du travail qui priment. Mais comme toujours le temps était trop court pour tout voir et répondre à toutes les questions.
Après une agréable et surtout instructive journée sous la conduite expérimentée de Jan, pour clôturer cette magnifique journée dans  local du cercle nous nous régalons d’un morceau de tarte et d’un délicieux digestif préparé par nos hôtes.

Il me reste à les féliciter pour leur beau  rucher soigné et aussi à les remercier cordialement l’accueil chaleureux et agréable.
Tous les beaux récits connaissent une fin et cette fois encore, il n’en fut pas autrement.

Frans Daems ,
Voorzitter  Verenigde  Taxanders  Tessenderlo

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Photos M Dedecker

 

 

Amiens où les avettes flottent………

Amiens où les avettes flottent………

Amiens où les avettes flottent…

La visite des jardins flottants

La visite des hortillonnages fut un émerveillement renouvelé de l’étendue des capacités des hommes de la terre à modeler cette dernière. En tant qu’agronome, j’ai travaillé dans le domaine des jardins suspendus (autrement dit: les toitures vertes) ainsi que dans celui des murs végétaux… mais pas encore dans celui des jardins flottants! Et ce ne sont pas quelques centaines de mètres carrés mais bien des centaines d’hectares s’étirant le long de la Somme et de son affluent, l’Avre, qui ont été façonnés par la main de l’homme. Leur datation est incertaine mais les hortillonnages existaient déjà à l’époque gallo-romaine. Ce réseau de petits jardins, a été creusé dans les marais d’Amiens, Camon, Lamotte-Brebière, Longueau et Rivery. Et ce sont plusieurs milliers d’hortillons (maraîchers) qui y cultivèrent les fruits et légumes qui ont nourri la majeure partie de la population amiénoise. Au temps fort des hortillonnages, ceux-ci s’étendaient sur plus de 10.000 hectares et les denrées étaient acheminées par barque jusqu’au cœur d’Amiens, notamment au marché de la place Parmentier.

Sur certains lopins de terre, de petites maisons y ont été construites: appelées les maisons grainetières, elles permettaient aux horticulteurs de séjourner sur place et de ne pas perdre de temps pour rejoindre leurs lopins de terre. Leur appellation vient de l’annexe servant à produire des graines semées année après année.

Sauvés de l’urbanisation dès les années 70 par une association de protecteurs dévoués, les hortillonnages sont essentiellement devenus des jardins d’agrément. Seule une poignée de maraîchers continuent à cultiver une vingtaine d’hectares. Notre guide nous assura qu’au cours des transbordements, aucun engin horticole n’a un jour terminé au fond d’un rieu (canal). Cela demande une certaine maîtrise de la conduite d’une barque !

Chacun d’entre nous scrutait à gauche et à droite les moindres signes de présence d’un rucher. L’activité apicole existe encore dans les hortillons, nous avons aperçu furtivement un rucher et son cortège de butineuses, mais elle est également en déclin.

La visite d’un producteur de gelée royale

Après s’être délecté de ficelles normandes et autres spécialités locales, nous avons rendu visite à un producteur de gelée royale, Michel Waroude, basé dans la campagne normande à Inval-Boiron. Aidé d’un apprenti espagnol, il produit de la gelée royale sur une trentaine de ruches. Son rucher comporte au total près de 300 ruches de type Dadant 10 cadres. Les ruches servant à la production de gelée royale sont munies d’une grille à reine verticale : du côté où se trouvent 6 cadres il y a la reine. Les 4 cadres de l’autre côté de la grille servent à la production de la gelée royale.

Le secret d’un taux maximal d’acceptation des larves, et donc de production maximale de gelée royale, est l’âge et la fraîcheur de celles-ci. La technique utilisée par Michel débute 4 jours avant le greffage. Il encage la reine sur un cadre à la cire étirée (voir illustration B.A. n° 2 /2014, page 50). Ce cadre sera de préférence vieux : le contraste offert par la cire noircie permet de mieux distinguer les jeunes larves. Après 24 heures, le cadre est pondu, la reine libérée, le cadre remis dans la ruche hors de la cage. Ces larves étant toutes de même âge, cela évite de perdre du temps quant au choix des larves à greffer. 2 jours plus tard, le cadre est transporté dans le « laboratoire » de Michel où ont lieu les étapes de greffage et de récolte de la gelée. Le picking a lieu 2 fois par semaine, le lundi et le vendredi, à raison de 4.000 à 5.000 larves greffées. Les cadres porte-barrettes peuvent accueillir 4 à 8 barrettes de 30 cupules. Le soir du greffage, chaque ruche éleveuse reçoit 1 cadre porte-barrettes. Les performances de production de chaque colonie éleveuse sont suivies et permettent d’évaluer leur potentiel, variant entre 50 et 100g (compter environ 0,5g/cupule). Il y a clairement des colonies plus aptes à produire plus de gelée royale que d’autres.

Beaucoup d’entre nous, ont été étonnés de la quantité de cadres et ruches, encore en bon état, qui n’étaient plus utilisés par Michel. Je suis le premier à reconnaître que la mentalité d’un apiculteur amateur est diamétralement opposée à celle d’un apiculteur professionnel. Et ce n’est pas un luxe de ce dernier que de changer de matériel aussi régulièrement mais bien une nécessité d’ordre sanitaire. Sans vouloir verser dans le catastrophisme, je reprendrai ici les récents propos de l’AFSCA à propos de la loque américaine mais qui peuvent être appliqués de façon générale en apiculture : « … L’introduction d’abeilles, de produits apicoles ou du matériel qui a été en contact avec des abeilles d’origine étrangère contient toujours un risque réel pour l’introduction de maladies d’abeilles. Ceci doit être fait avec précaution et en tenant compte des mesures d’hygiène. »

Michel ne produit que de la gelée royale fraîche, suivant le cahier des charges du Groupement des Producteurs (français) de Gelée Royale. Vendue en pilulier de 10 g protégée par un étui en liège, chaque contenant est numéroté et se voit apposer du logo « gelée royale française » si le producteur respecte la charte de qualité.

La visite de la Maison de l’Abeille

Accueilli par Bernard Lamidel, secrétaire de l’Union Syndicale des Apiculteurs Picards (USAP), notre périple se termina à la Maison de l’Abeille, installée dans ce qui était autrefois la gare ferroviaire de Thézy-Glimont. Achetée et rénovée dans les années 90, ses fonctions sont multiples. Il s’agit avant d’une collection impressionnante de tout ce qui touche de près ou de loin à l’apiculture et à l’abeille : allant du matériel apicole utilisé par nos prédécesseurs, en passant par toute l’iconographie imaginable de l’abeille ou encore des pots de miel, de bouteilles d’hydromel et autres chouchen de toutes les provenances. Leur dégustation a dû animer pas mal de soirées ! Les adhérents de l’USAP disposent également d’un point de dépôt lors de commandes de matériel apicole et d’une miellerie équipée. Ce bâtiment abrite aussi les conseils d’administration, le rucher-école et les formations dispensées par l’USAP. La visite des lieux se poursuivit librement et des petits groupes de discussion se formèrent ici et là, débattant des techniques de lutte alternative contre le varroa, d’un nouveau modèle de trappe à pollen (dont je n’ai toujours pas compris le fonctionnement). Vraiment, cette gare a su garder son rôle de point de rassemblement où de nombreuses routes se croisent.

Leur blog est également une source d’informations à compulser sans limite : http://usap80.blogspot.be/

Il était temps pour nous de quitter notre hôte et, après une rapide restauration, de rejoindre nos douces pénates.

Tim Van Wynsberghe

 

Destruction chimique des couverts hivernaux interdite

Destruction chimique des couverts hivernaux interdite

La destruction chimique des couverts hivernaux interdite

Le Ministre wallon de l’Agriculture Carlo DI ANTONIO vient de décider d’interdire la destruction chimique des cultures des couverts hivernaux, lorsque ceux-ci sont en fleurs.

Cette décision fait suite à la situation météorologique exceptionnelle de cet hiver qui n’avait pas permis la disparition naturelle des couverts hivernaux. Les températures clémentes avaient également invité certaines abeilles et pollinisateurs à butiner les fleurs de moutarde notamment.

A ce moment, le Ministre wallon de l’Agriculture et de la Nature Carlo DI ANTONIO avait invité les agriculteurs à privilégier la destruction mécanique de ces couverts (via le broyage/mulchage) afin de préserver au maximum la biodiversité.

Cette absence de gel, bien qu’inédite, pourrait se reproduire. C’est pour cette raison que les cultures de couverture hivernale ne pourront plus être détruites chimiquement, en période de floraison. 

Cette décision du Ministre DI ANTONIO vise à préserver notre biodiversité et nos pollinisateurs et s’inscrit dans le cadre de l’arrêté du Gouvernement wallon fixant les exigences et les normes de la conditionnalité en matière agricole.


Documents pour déclaration d’un rucher à Braine-le-Château (entre autres)

Documents pour déclaration d’un rucher à Braine-le-Château (entre autres)

Il faut  introduire une déclaration de classe 3 pour le rucher. Ci-joint le formulaire à déposer en 4 exemplaires auquel il faut ajouter un plan de situation montrant ou les ruches seront placées (pour qu’on puisse voir que les ruches sont bien placées à 10 ou 20 m des voisins).

Formulaire de déclaration      et    Ruchers- réglementation wallonne -extrait