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Author: Abeille du Hain

Abeilles en danger, une fois de plus

Abeilles en danger, une fois de plus

Bonjour à tous,

Les abeilles ont déjà beaucoup de mal aujourd’hui avec les pesticides, le varroa etc… mais il y a un risque qu’elles souffrent encore plus dans notre région. Il y a en effet un projet d’implantation de deux éoliennes à Ophain, à quelques centaines de mètres de Wauthier-Braine. Ces éoliennes feraient 150m de haut (presque 4x la hauteur du Lion de Waterloo qui en fait 40.5m) et seraient visibles dans un rayon d’au moins 15 kms. En plus de des effets négatifs sur les oiseaux, les chauves-souris et le paysage, il y a un effet négatif sur les abeilles.
Certains apiculteurs, aux Etats-Unis notamment, ont connus une augmentation de la mortalité des abeilles après implantation d’éoliennes. La raison serait les infrasons émis à grande distance par les éoliennes qui interfère avec les modes de communications des abeilles.
En voici l’explication :
Il n’existe pas encore d’étude spécifique sur l’effet des éoliennes sur les abeilles domestiques. Par contre, il existe des études sur les fréquences de perception de l’abeille ainsi que sur les fréquences d’émission des éoliennes. Le souci est que les éoliennes émettent dans la même fréquence qu’un moyen de communication des abeilles : les vibrations.
Voici les données connues :
Les abeilles communiquent par de nombreux sens : un de ces sens est le son. Elles perçoivent tant les sons portés par l’air que les vibrations portées par des objets solides et ces deux éléments sont importants pour la communication. La perception des vibrations par des objets solides se fait essentiellement dans les infrasons, c’est-à-dire entre 0 et 500 Hz. Ce mode de communication a entre autres une fonction importante dans la danse des abeilles et dans la communication entre ouvrières et reine.
Le souci est que les éoliennes émettent justement des infrasons dans ces gammes de fréquences-là. En effet, la pression sonore a été étudiée dans les infrasons à plusieurs distances. Il semblerait que jusqu’à 3,2 kms, la pression sonore reste proche de 30 décibels. Malheureusement l’étude n’a pas été plus loin que 3,2 kms.
La présence d’éolienne risque donc très fort de perturber les colonies locales d’abeilles mellifères. Sans rentrer dans le débat pour ou contre l’éolien, il est important que les politiciens tiennent compte des réalités de terrain : de ce cas-ci, la présence d’un cercle apicole très actif à moins de 3kms de l’endroit où ils comptent implanter des éoliennes est un non-sens, et ce surtout vu l’absence d’études sérieuse sur l’effet des éoliennes sur les abeilles. Ceci s’ajoute à l’effet des éoliennes sur les oiseaux : les oiseaux de proie sont très sensibles car ils ne voient pas les pales qui bougent jusqu’à 300km/h et ils se font donc déchiqueter. De plus, les chauves-souris sont attirées par les éoliennes à causes des vibrations et la suite n’est pas belle à voir… On retrouve beaucoup de cadavres en dessous d’éoliennes.

Vous trouverez plus d’informations dans ce document : Projet éolien Lettre type apiculteur

Comment agir ?

Une chose est sûre : si nous ne faisons rien les éoliennes seront là demain. Le souci est que lorsqu’ils ont le permis pour 2 éoliennes, rien ne les empêche d’agrandir le parc et de faire comme à Perwez… Préparez-vous donc à avoir un champ monstrueux d’éoliennes dans les prochaines années.
Visiter le blog et informez-vous ; il reste quelques jours pour écrire à la commune.
Vous pouvez remplir la lettre type  avec vos coordonnées, la scanner et la renvoyer par mail à eoliennes.ophain@gmail.com , à moi ou alors simplement la déposer chez Agnès & Jan. Le comité éolien va ensuite rassembler en envoyer ces lettres à la commune concernée.

Lettre type apiculteurs version doc –   Lettre type apiculteurs version pdf

Attention, l’échéance est le 17/11 car l’enquête publique termine le 18/11 à 11h mais il faut le temps de rassembler et trier les lettres.
N’hésitez pas à me recontacter pour plus d’informations.

Apicolement,
d’Hoop Sacha

Notions d’ergonomie en apiculture

Notions d’ergonomie en apiculture

Marcel souhaite partager la dernière page de son blog personnel avec les apiculteurs qui le souhaiteront.

En vous rendant sur le lien ci-dessous, vous y découvrirez quelques premiers conseils sur une problématique, qui selon Marcel, mérite d’être abordée en apiculture.

http://debeckermarcel.skynetblogs.be/archive/2015/10/index.html

Marcel restera bien sûr attentif à d’éventuelles remarques constructives, si le coeur (ou le dos) vous en dit .

Place aux enfants – 17 octobre 2015

Place aux enfants – 17 octobre 2015

C’est avec une grande joie que le cercle apicole l’Abeille du Hain a collaboré
à l’organisation de « Place aux Enfants » en ce samedi 17 octobre 2015.

Une belle réussite selon les bénévoles du cercle qui se sont succédé
pour accueillir les groupes d’enfants au rucher situé au sentier Caramand, à Braine-le-Château.
Nos apiculteurs présents ont réussi à transmettre leur passion en adoptant une pédagogie de terrain, dans un souci de partage et dans une ambiance conviviale.
Je suis persuadé que chaque enfant a pu trouver une réponse claire à ses questions
et préoccupations sur le monde fascinant de l’apiculture

Les enfants ont, entre autre, pu admirer les ruches et le vol téméraire de rares abeilles,
prendre conscience de l’importance des celles-ci dans la pollinisation, découvrir la cire sous différentes formes, s’intéresser à la vie sociale des abeilles, s’émerveiller devant la ruche vitrée située dans le chalet du rucher et … goûter au miel artisanal, si sain et savoureux.
Gageons que les enfants transmettent leurs diverses découvertes à leurs proches et amis
afin que le monde de l’apiculture soit mieux connu par un maximum de personnes.
La Nature et les Abeilles ont tout à y gagner !

Pour rappel, ce rucher permet aux visiteurs – petits & grands – d’approcher le monde de l’apiculture en douceur.
En prenant contact avec le cercle apicole de l’Abeille du Hain, soit par tél. au 02/366 03 30
soit via internet -> http://www.abeilleduhain.be/ ou abeilleduhain@live.be
– en fonction des saisons et des disponibilités des membres apiculteurs diplômés –
il vous sera également possible d’approcher ce monde fascinant qu’est l’apiculture.

Finalement, que les organisateurs de « Place aux Enfants 2015 » soient remerciés pour la belle organisation, autant que les apiculteurs bénévoles présents pour leur accueil des enfants dans les meilleurs conditions.

Marcel

PS: ci-dessous quelques clichés promis aux enfants, en guise de souvenir !

API place aux enfants 2015 4 API place aux enfants 2015 5 API place aux enfants 2015 3 API place aux enfants 2015 2 API place aux enfants 2015 1 API place aux enfants 2015 0 API place aux enfants 2015 6

Traitement aux huiles essentielles et année apicole – conférence Mady Gilson -sept 2015

Traitement aux huiles essentielles et année apicole – conférence Mady Gilson -sept 2015

Compte rendu (succinct) de la conférence du 18/09/2015 animée par Madame Mady Gilson, organisée par l’Abeille du Hain à la Maison du Bois du Haumont.
Sujet : Traitement aux huiles essentielles et année apicole.
La conférencière a attiré notre attention sur l’inefficacité de certains produits commerciaux pour le traitement contre le Varroa. Elle nous a fait part d’imprécisions, qui sont restées sans réponses de la part des fabricants, relatives à la posologie à appliquer.
Après son cheminement, parfois malheureux car perte de colonies, elle a découvert les travaux de M. Ludovic Labeste (diplômé de sciences pharmaceutiques, toxicologiques et environnementales) avec qui elle a échangé les résultats de plusieurs tests effectués sous sa direction scientifique.
La première formule mise au point par M. Labeste permettait de maîtriser la population de varroa, mais n’était pas létale pour l’acarien. La dernière formule, acaricide, est présentée, ainsi que le protocole de fabrication et d’application sur la page suivante :
http://www.apiservices.com/articles/fr/nouveau_trairement_huiles_essentielles_varroa.htm
L’adresse de contact du docteur Ludovic Labeste, figurant sur certains sites (ludovic.1@neuf.fr), n’est plus d’actualité. Selon Mme Gilson, ce dernier préfère se concentrer sur son travail et est dès lors injoignable via l’adresse mail proposée.
Il est recommandé de « pratiquer » avec des huiles chémotypées impliquant toutes les précautions d’usage lors des préparations (irritation, …).
Malgré qu’elle déconseille le « traitement aux huiles essentielles » pour l’apiculteur débutant, Maguy propose d’utiliser, comme languettes de diffusion, des morceaux de papier à dessin Canson (120 g / m²) de 15 cm x 4 cm (pour les petites ruches) ou 22.5 cm x 4 cm (pour les ruches de grand volume). Les petites languettes sont imprégnées avec 5 ml de solution ; les grandes 7,5 ml. Ces « cartonnettes » sont placées entre les têtes de cadres et le couvre-cadre. Celles-ci risquent d’être évacuées et/ou propolisées.
Maguy nous a aussi informé qu’elle prépare elle-même ses sirops de nourrissement (contradictoire avec ce que préconisait André Mercier lors de notre précédente conférence), à base de sucre cristallisé du commerce et tisane de plantes locales (ortie, achillée…). Elle a souligné que les anciens apiculteurs utilisaient des tisanes pour leurs abeilles.
Elle nous a aussi fait part des recommandations de Monsieur Labeste qui conseille l’utilisation d’un sirop aux huiles essentielles et aux vitamines (usage vétérinaire pour chiens et chats).
La formule est disponible sur :
http://www.mathieua.fr/blog/2015/07/03/les-huiles-essentielles-en-apiculture/#sthash.boSWT339.dpbs
Elle nous a aussi parlé de l’apiculteur français, Marc Gatineau, qui propose un mélange d’huiles essentielles à ajouter au sirop de nourrissement pour stimuler la colonie et renforcer ses défenses immunitaires. La formule est également disponible sur la page Web mentionnée précédemment.
Pour rappel, le rôle des vitamines est important car les abeilles ont de très grands besoins nutritionnels. Une abeille pèse +/- 100 mg et consomme environ 40 mg de miel/jour pour ses besoins d’entretien et 140 mg pour ceux de butinage. Ce qui fait dire que l’abeille est une sportive de haut niveau !

Compte rendu écrit par D. Mathieu, Conférencier apicole et membre de l’Abeille du Hain

conférence M Gilson

Hivernage – conférence de A.Mercier

Hivernage – conférence de A.Mercier

La conférence portant sur la préparation à l’hivernage des colonies a été animée par André Mercier à la Maison du Bois d’Haumont de 20h15 à 23h00.
Organisée par l’Abeille du Hain, elle a été clôturée comme à l’accoutumée par le verre de l’amitié. Merci à toutes les personnes présentes, leur nombre était important malgré la période de vacances propice au butinage lointain des apiculteurs.

API conf. A. Mercier
Les ruches

L’humidité est un ennemi important des colonies. Elle s’imprègne dans le bois des ruches et rend l’habitacle inconfortable et insalubre. Pour l’éviter, André Mercier préconise d’utiliser des ruches à double paroi. De cette manière, les ponts thermiques sont rompus et les abeilles hivernent beaucoup mieux. Les abeilles chauffent la grappe (22°) et non l’habitacle.Il préconise l’utilisation de ruche en plastique, à double paroi. Si on n’en possède pas, il conseille d’utiliser des partitions. Ainsi, une colonie logée dans 1 Dadant 10 cadres hivernera sur 8 cadres, avec 2 partitions en rive, à gauche et à droite du nid.

Il nous conseille également de ne pas enlever la propolis sur le grillage des plateaux grillagés, car la ventilation est exagérée et les abeilles propolisent pour la diminuer. Ici aussi, l’idéal est d’utiliser un plateau plastique (marque connue) car la ventilation est plus douce (la surface totale des trous < la surface totale des trous en grillagé).

Concernant la protection des bois, André Mercier nous conseille d’utiliser des lasures d’imprégnation  à l’extérieur des éléments de ruches. Pour l’intérieur (et oui, il peint aussi à l’intérieur)  il conseille une peinture émail. Il faut évidemment laisser sécher la peinture pendant plusieurs mois.
Il remet en question l’imprégnation des ruches à la cire micro-cristalline qui, pour être efficace, devrait être appliquée dans un caisson à vide.

Il remplace ses couvre-cadres en bois par des plaques de verre de 1 cm d’épaisseur, trouées au centre pour le nourrissement. Cette pratique lui permet d’observer l’évolution de la grappe sans ouvrir la ruche.
Il nous rappelle que l’ouverture de la ruche perturbe la colonie pendant 2 jours et que l’enfumage de la colonie provoque la consommation de miel. En janvier, si la grappe est située à 5 cm en dessous du plateau en verre, tout va bien. Par contre, si les abeilles sont collées au verre, il faut nourrir rapidement avec 1 kg de fondant .

Il hiverne ses ruches chacune équipée d’une hausse. Cette configuration permet d’avoir des colonies très fortes, dans le respect de la répartition du couvain (en bas), du pollen (au centre) et du miel (en haut et dans la hausse). Au printemps (mars), les cadres de réserve sont grattés. Les abeilles vont consommer les réserves et seront ainsi stimulées.

Il nous rappelle que les cadres de pollen doivent toujours être mis en rive, car la reine ne franchit jamais un cadre de pollen. Un cadre de ce type, entre deux cadres de couvain, constituerait une barrière et le cadre de couvain isolé ne serait plus pondu.

Nourrissement

André Mercier nous propose le calendrier suivant.

15/08 – Traiter contre varroa, de telle manière à ce que les futures abeilles d’hiver ne soient pas infestées

25/08 – Stimuler modérément (240 ml de sirop /  jour) avec du sirop de très bonne qualité (Trim-o-bee : l’invertase est obtenue par hydrolyse alors que chez Saint-Ambroise, par ex. c’est par acidification).

05/09 – Poursuivre le nourrissement, à volonté cette fois-ci (on dépasse les 240 ml / jour // grand volume)

15/09 – Arrêter le nourrissement, ne plus rien donner.

Pourquoi ne pas utiliser le sucre blanc cristallisé?
Il contient du HMF ( hydroxyméthylfulfural= dégradation du fructose = poison pour nos abeilles); il cristallise en hiver dans les cellules (nécessitera donc de l’eau pour être dilué et pour pouvoir être consommé, mais l’eau n’est pas toujours disponible); il provoque l’atrophie des glandes hypopharyngiennes.

Pourquoi ne plus rien donner après le 15/09 ?
Les abeilles sont usées par le travail de stockage.
Les jeunes abeilles qui vont devoir passer l’hiver n’ayant plus rien à stocker vont conserver leur vigueur.

Varroa

Le principal ennemi des abeilles. Transmet de nombreux virus aux abeilles. Se propage très vite (les abeilles laissent rentrer les butineuses étrangères en dérive si elles ont le jabot plein; et avec le jabot plein, les varroas qu’elles transportent et les virus éventuels). Les ruches en fin de lignes sont les plus peuplées et… les plus contaminées.

Il faut traiter les essaims dans les cloches. L’idéal est d’utiliser 2 bandes d’Apistan qui reste actif 2 années de suite si on prend soin de bien le protéger de la lumière.

André nous sensibilise au fait que l’Apivar est efficace s’il n’y a pas de couvain, que le Thymol n’est plus actif et que l’Apistan reste le meilleur.
Le traitement à l’acide oxalique est selon lui très mauvais car entraîne des lésions irréversibles chez la reine.

Si on hiverne nos ruches munies de hausse, l’Apistan est appliqué seulement entre les cadres de corps. Rien dans les hausses.

Traitement Bio contre varroa

A utiliser au printemps.
Bien mélanger 3 parties d’essence de lavande à 1 partie d’huile d’amande douce.
Mettre 20 gouttes de ce mélange tous les 2 jours sur des carrés de 5 cm de côté découpés dans des lingettes.
Placer 1 lingette / ruche sous le trou d’aération.
L’odorat du varroa est perturbé. Il ne retrouve plus la bouillie larvaire avec laquelle il se nourrit et il meurt de faim.
Autres informations utiles

Traiter les cadres pendant 48 h à – 20°C dans le congélateur. Transférer ensuite dans des boîtes étanches. Très efficace contre la fausse teigne.

Comment savoir si une ruche est orpheline?
Placer son oreille contre la paroi de la ruche. Frapper. Si le bruissement ne s’arrête pas immédiatement, la ruche est orpheline. (Au trou de vol- Heinrich Storch.)

Synthèse de Daniel Mathieu.

Remarque : les avis relatifs aux différents produits et marques n’engagent que le conférencier.

Session 2014-2015

Session 2014-2015

Voilà que nos cours d’apiculture sont (déjà) terminés !

Certain(e)s d’entre nous terminent leurs 2 années de cours, d’une qualité irréprochable, selon moi.

Merci à tou(te)s nos enseignant(e)s de nous avoir transmis leur savoir comme leur savoir-faire avec autant de patience que de passion !

Merci aussi aux administrateurs bénévoles du cercle de l’Abeille du Hain qui œuvrent souvent
dans l’ombre pour le bien-être des membres.

J’en profite pour rappeler que si « notre » cercle offre différents services non négligeables et
chacun est toujours le bienvenu pour faire un petit coucou ou donner un petit coup de pouce lors des différentes activités, en fonction de ses disponibilités.

J’espère que nous nous reverrons régulièrement à l’une ou l’autre activité apicole
car la convivialité vécue pendant nos 2 années d’études mérite d’être entretenue.

Je vous dis donc une nouvelle fois merci en souhaitant bonne chance à ceux qui démarrent ou poursuivent les cours dès le 10 octobre prochain.

J’en terminerai en rappelant à ceux et celles qui n’ont pas la possibilité d’avoir un rucher dans leur jardin, qu’il est toujours envisageable de bénéficier d’un emplacement au rucher didactique situé à Caramand (moyennant une convention).

A bientôt et … bonne vacances !

Marcel

API session cours 2014 - 15

Remérage d’une ruche

Remérage d’une ruche

Le 15 juin 2015, Gérald Olivier

Le remérage d’une ruche, c’est-à-dire le renouvellement de la reine, peut intervenir pour plusieurs raisons.
Dans mon cas, il s’agissait initialement d’introduire une reine fécondée dans une colonie supposée orpheline. L’introduction d’un cadre de couvain « test » une semaine auparavant n’a cependant pas permis de confirmer cette hypothèse. En effet, aucune cellule royale n’a été étirée à partir du jeune couvain. Il est important de faire ce test, sinon l’introduction d’une nouvelle reine était vouée à l’échec. Je devrai chercher ailleurs pour comprendre le blocage de ponte de cette colonie.
J’ai donc décidé de procéder au renouvellement de la reine d’une autre de mes colonies. Une colonie qui a la particularité de ne pas se développer. La ponte est irrégulière et le renouvellement de la reine par supersédure l’année dernière n’a pas donné de meilleurs résultats. Pour ce faire, j’ai orpheliné la colonie un matin vers 10h30. J’ai ensuite attendu 6 heures avant d’introduire la nouvelle reine fécondée. Cette reine, que j’avais récupérée un jour auparavant au rucher Ecole de l’Abeille du Hain, était protégée dans une cage Nicot avec un peu de candi. Après avoir préalablement retiré la languette qui obstruait l’accès à la réserve de candi et qui permettra à la reine de sortir une fois le candi consommé, j’ai suspendu la cage à un fil et l’ai placée au coeur du couvain.
Il ne me reste plus qu’ à attendre 10 jours, sans déranger la colonie, afin de vérifier si la reine a été acceptée. Croisons les doigts!
PS: un tout grand merci à Agnès Beulens pour ses précieux conseils, au rucher école de l’Abeille du Hain et Guy Seressia pour son cours sur le picking.

remérage1 remérage2

 

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Suite et fin , le 25 juin 2015 :

Durant 10 jours, j’ai veillé à ne pas déranger la colonie pour ne pas provoquer d’emballement. Ce n’est donc que 10 jours plus tard que j’ai pu connaitre le verdict. Et là, bonne nouvelle ! La nouvelle reine a bien été acceptée, des oeufs sont bien présents et la dynamique de la colonie est déjà tout autre. Peut-être enfin une récolte de miel pour cette colonie ?

Reine marquée Remérage

 

 

Cours de vannerie -suite et fin

Cours de vannerie -suite et fin

Et voilà que ce termine notre 1ère initiation à la vannerie initiée par notre cercle.
Un grand merci à Michel, notre artisan brainois tout aussi sympathique que compétent.
Une expérience à conseiller et à éventuellement reconduire en fin d’année pour les volontaires.
Chacun(e) a pu évoluer à son niveau et était fier du résultat de quelques heures de travail en toute convivialité.

Peut-être arriverons nous un jour à faire presque aussi bien que notre artisan …
car il s’agit bien d’un art emprunt de dextérité, de savoir-faire avec une matière naturelle de qualité.

Dis-nous Michel: combien de temps as-tu mis pour réaliser une si belle cloche ?

Une paire d’heures répondit-il !

Agnès, Marie-Chantal, Céline & Marcel

 

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