6e Marché des producteurs :
Le soleil au rendez-vous, notre stand remporta un vif succès grâce à nos courageux et souriants bénévoles sans qui, rien ne serait possible.
Nos plus vifs remerciements s’adressent à Christophe C., Clément, Fabrice A., Finella, Ivanna, Jean, Marie-Paule, Saïd et Valérie.
Avec Francis Brancart, Echevin de l’Agriculture, l’Environnement et l’Enseignement , donc des Abeilles et des Fleurs…
L’Abeille du Hain, cercle apicole de Braine-le Château, adhère à la Fédération des Apiculteurs du Brabant Wallon (FABW) et l’Union des Fédérations des Apiculteurs de Wallonie-Bruxelles (UFAWB).
Actif depuis 1968, il compte environ 120 membres. Ecole d’apiculture reconnue par la région wallonne, l’Abeille du Hain dispense sur deux ans des cours théoriques et pratiques afin de former de
nouveaux apiculteurs ou de compléter la formation de ceux qui le désirent.
Son équipe pédagogique évolue au fil du temps et des aléas de la vie. Agnès, sa présidente, est impliquée et active, en tant que formateur théorique et pratique depuis de très nombreuses années.
Ses conseils pertinents et avisés sont le résultat d’une longue pratique rigoureuse de l’apiculture et d’un souci constant de la biodiversité et de la santé des abeilles.
Elle se veut le porte-voix d’une apiculture responsable et engagée. De ce fait, elle est connue et reconnue dans les différentes instances régionales et scientifiques qui œuvrent pour une apiculture de qualité.
Les Forges de Clabecq désignaient une usine sidérurgique belge située à Clabecq dans l’entité de Tubize. La superficie du site des Forges de Clabecq est d’environ 80 hectares.
En 1752, la première forge de Clabecq est autorisée par l’impératrice Marie-Thérèse de Hongrie et de Bohème. La région fait alors partie des Pays-Bas autrichiens. L’entreprise a évolué et grandi au fil du temps. Au XIX siècle, le canal Bruxelles-Charleroi a modifié le paysage économique et social de la région. Josse-Philippe-Edouard Goffin développa l’entreprise pour en faire “les Forges de Clabecq”.
En 1997, suite à la faillite des Forges de Clabecq, une partie du site a été rachetée par le groupe sidérurgique Duferco qui a permis la reprise des activités. Par la suite, un plan de réaménagement du site a été élaboré avec les instances locales, régionales et les citoyens. Aujourd’hui, l’assainissement du site est achevé et un premier quartier a vu le jour (quartier des coteaux) alors qu’un autre est en cours de construction (quartier des confluents). En 2022, constatant la remarquable flore sur le site, Duferco a souhaité y installer un rucher. C’est dans ce cadre que l’Abeille du Hain a été sollicitée, d’abord pour un conseil puis pour encadrer l’implantation d’un rucher comprenant 4 ruches.
Le rucher est situé dans une zone assainie mais vouée à demeurer un espace vert, dans laquelle la végétation a repris ses droits, de manière dense et naturelle, disons même sauvage tant la volonté a été de ne pas intervenir sur la flore et de laisser faire la nature. Les abeilles se sont vite acclimatées à cet environnement. Les abeilles y trouvent de la nourriture de qualité en abondance. Des analyses ont montré que les abeilles y sont bien implantées et en bonne santé. Elles y trouvent de l’eau en quantité (au-delà du canal, qui est proche, un réseau de mares a été réalisé pour recevoir les eaux pluviales du quartier des coteaux) et l’environnement où le faux-acacia ou robinier est présent massivement, leur permet de produire ce miel à dominance de fleurs d’acacia si caractéristique en texture, goût et couleur. Des arbustes et plantes sauvages sont très présents dans cette partie du site où les pesticides et produits phyto sont bannis. Seul un fauchage tardif, très tardif, (juste avant l’hiver) assure la maintenance, et sur une partie seulement de la zone verte.
En 2023, les abeilles ont produit un miel de qualité qui fut apprécié des chanceux l’ayant reçu.
Les abeilles ont passé l’hiver 2023/2024 sans perte majeure. En mars, une hausse a été placée sur une ruche particulièrement populeuse. Seule une ruche a été impactée par le frelon asiatique
malheureusement présent dans la région, et dont les nids au vu de la configuration des lieux sont difficilement détectables.
Au premier abord, on aurait pu croire que ce site industriel, au lourd passé sidérurgique et polluant, n’était pas adapté à l’implantation d’un rucher.
C’était sans compter sur la volonté de Duferco et des autorités locales de répondre aux enjeux environnementaux. Le site a donc été démantelé, dépollué et réhabilité par Duferco Wallonie sous le
contrôle d’organismes extérieurs et indépendants. Le terrain était donc prêt pour de nouveaux projets.
Le site se transforme depuis quelques années : logements, écoles, parc d’activités économiques, commerces et services de proximité sont en cours de développement pour participer à la
redynamisation de Tubize. Duferco veut répondre aux défis en matière d’écologie et affiche sa volonté de créer une mixité au niveau du bâti en misant sur la cohabitation harmonieuse des usages, ceci afin de permettre de travailler, faire ses achats, se détendre et résider dans un même environnement, réduisant ainsi d’autant les besoins en mobilité motorisée. C’est grâce à la réhabilitation réussie de ce site industriel et à la volonté de l’Abeille du Hain de promouvoir, comme elle le fait depuis tant d’années, la biodiversité, la place de l’abeille tant dans les villes qu’à la campagne, que le rucher s’est implanté à un jet de pierre de l’ancien haut-fourneau qui se dresse fièrement pour rappeler un passé glorieux et célébrer le travail, le courage et la solidarité.
Un clin d’œil aux abeilles, symbole même de ces valeurs et au glorieux passé : elles sont présentes sur terre depuis presque 100 millions d’années. Elles se sont adaptées aux changements climatiques, elles possèdent des facultés d’adaptation qui leur ont permis d’évoluer. Ce “superorganisme” qu’est une colonie d’abeilles repose sur une intelligence collective, la colonie passe avant l’intérêt individuel.
Des qualités intrinsèques qui ont pu être mises au repos sur le site des Forges de Clabecq tant l’environnement est aujourd’hui favorable et a pu offrir un lieu d’habitat idéal pour ces êtres
remarquables et indispensables à la vie.
Verbaeys Marie-Jeanne
Voyage au Pays du Miel 2024
Nous avons à nouveau le plaisir de pouvoir vous proposer notre voyage pour la 6ème édition qui se tiendra au même endroit « DOMAINE DU HIBOU » CRACIUNELU DE SUS TRANSYLVANIE ROUMANIE
L’objectif est de proposer un voyage du même niveau de confort et de qualité pour les participants.
Les principaux objectifs de ce voyage sont :
Nous tenons à favoriser la convivialité et à offrir un moment de détente et de partage dans un cadre spacieux et accueillant.
Si notre initiative vous intéresse et si vous souhaitez participer à cette aventure, n’hésitez pas à nous contacter.
C’est avec plaisir que nous nous tenons à votre disposition pour de plus amples informations
Site : www.domaineduhibou.com
Les inscriptions sont ouvertes
Acompte 100 Euros à verser au compte DOMAINE DU HIBOU
IBAN : BE79 1096 5621 4133 BIC : CTBKBEB
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Programme d’un voyage organisé pour les apiculteurs en ROUMANIE (BLAJ) du dimanche 17 mars au dimanche 24 mars 2024 au DOMAINE DU HIBOU à CRACIUNELU DE SUS (CETATEA DE BALTA)
Le voyage aura lieu à partir de 8 personnes minimum et maximum 16 personnes.
Au programme ( + de détails ci-dessous)
– Après midi à la station thermale de BAZNA
Prix du séjour 420 Euros par personne
Il comprend :
– la pension complète au Domaine du Hibou (sur base de 2 personnes par chambre
– les nuits et repas lors de notre circuit
A cela il faudra ajouter le prix des différentes navettes durant le séjour et le circuit qui sera calculé en fonction du nombre de participants
Il ne comprend pas :
Site : www.domaineduhibou.com
Roumanie
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Domaine du Hibou ASBL Str.Principala.Nr 129 517236 Cràciunelu de Sus,Cetatea De Balta Judetul Alba România |
Pierre et Nelly DELNESTE
Grote Weg 85 8930 Rekkem Belgium Tél : 0032(0)485/45 93 36 Fixe : 0032(0)56/42 56 71 Fixe : 0040358407598 delneste.cardon@yahoo.fr |
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Programme détaillé du séjour du Dimanche 17 mars au Dimanche 24 mars 2024
Départ Aéroport CHARLEROI SUD Vol Wizz Air vers CLUJ NAPOCA
Décollage 8 H 10 Arrivée 11 H 35
Une navette vous y attendra pour vous conduire vers le Domaine du Hibou à CRACIUNELU DE SUS où un délicieux repas et le verre d’accueil seront servis dès votre arrivée.
Souper prévu à 19 H 00
Une nuit de repos vous permettra de récupérer des fatigues du voyage.
Déjeuner de 8 H à 9 H 30
Balade et visite des ruchers au village de Craciunelu de Sus
Diner prévu à 12 H 30
Après midi : Libre
Souper prévu à 19 H 00
Déjeuner de 8 H à 9 H 30
Libre
Diner prévu à 12 H 30
Excursion à la station thermale de BAZNA ( n’oubliez pas votre maillot de bains)
Souper prévu à 19 H 00
Déjeuner de 8 H à 9 H 30
Départ pour notre excursion direction HUNEADORA visite du plus château CORVI le plus grand de ROUMANIE
Visite d’un musée retraçant le passé communiste
Diner en ville
Ensuite direction TIMISOARA capitale européenne de la culture 2023
Souper prévu à 19 H 00
Nuit à TIMISOARA
Déjeuner de 8 H à 9 H 30
Visite de la ville de TIMISOARA
Nous prendrons le diner en ville vers 13 H 00
Après midi visite et libre
Souper prévu à 19 H 00
Nuit à TIMISOARA
Déjeuner de 8 H à 9 H 30
Départ 10 H 00 Nous reprenons la route direction CRACIUNELU DE SUS nous dinerons sur la route et possibilité de d’arrêter à SEBES ou ALBA JULIA
Souper au DOMAINE DU HIBOU à 19 H 00
Déjeuner de 8 H 00 à 9 H 30
Départ vers 10 H en direction de BLAJ pour la visite du marché des Apiculteurs
Diner sera pris à BLAJ
Après midi libre
Souper au DOMAINE DU HIBOU à 19 H 00
Déjeuner de 8 H à 9 H 00
Préparation des bagages et libre
Diner à 12 H 30
Départ à 14 H 30 en direction de l’aéroport le décollage vol WIIZ AIR est prévu à 19 H 20 arrivée à CHARLEROI à 20 H 55
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Nelly et Pierre DELNESTE
Du neuf dans la lutte contre le Frelon Asiatique Vespa Velutina Nigrithorax (FAVVN)
Une nouvelle procédure destinée aux apiculteurs est mise en place (publiée sur le web le 27/10/2023) pour leur permettre de faire neutraliser un nid qu’ils ont repéré ou qu’on leur a signalé au voisinage de leur rucher sans demander aux propriétaires du terrain ou le nid a été localisé d’en assumer les frais. Ce service est assumé par des apiculteurs de 18 sections apicoles.
https://www.cari.be/Neutralisation-des-nids-de-frelon-asiatique-en-Wallonie.html
Les conditions pour bénéficier de ce service sont:
Si vous n’êtes pas déclaré à l’AFSCA, il n’est pas trop tard pour le faire: voir https://www.cari.be/Legislation-enregistrement-AFSCA.html
Quelles sont les étapes?
et cliquer sur la commune où se trouve le nid.
◦ Vous découvrirez que pour les communes de l’ouest du Brabant wallon : Braine-l’Alleud, Braine-le-Château, Genappe, La Hulpe, Lasne, Les Bons Villers, Nivelles, Villers-la-Ville, Waterloo, la section apicole «ABEILLE DU HAIN» dispose de 3 neutralisateurs formés par le CRA-W.
◦Le formulaire «Google forms» nécessite un compte Google (N° de GSM et mot de passe).
◦La demande est alors adressée à l’ABEILLE DU HAIN, un accusé de réception est émis et vous serez contacté par l’ABEILLE DU HAIN. En l’absence de réaction dans les 3 jours suivant la demande, un courriel peut être adressé à retfrelons@gmail.com.
Sont exclus de ce service aux apiculteurs:
La demande de neutralisation doit être envoyée à invasives@spw.wallonie.be.
Si ce service, soutenu par la Région Wallonne, est mis en place un peu tardivement dans la saison, il n’est cependant pas trop tard pour l’utiliser: les nids toujours en activité libèrent chaque jour des fondatrices et ce jusque ± fin novembre en fonction du climat. Plus tôt le nid est détruit, moins de fondatrices issues de ces colonies pourront hiberner.
Vivre avec le frelon asiatique Vespa Velutina Nigrithorax
Ce frelon communément appelé frelon à pattes jaunes est de plus en plus présent dans nos ruchers qui constituent pour lui un formidable « garde-manger ».
Il est difficile de savoir quelle pourrait être la densité maximale des nids de cette espèce invasive dans notre environnement sans mesures pour freiner son expansion. Certains l’évaluent à 12-15 nids/km² sur base de l’expérience française.
Si nous devions atteindre ces chiffres, il parait alors difficile de simplement « vivre avec ». L’apiculture serait de plus en plus difficile et coûteuse à gérer. Nous devrions affronter des pertes de colonies d’abeilles mellifères plus importantes qu’actuellement. Les produits de la ruche se feraient plus rares et donc plus coûteux pour nos concitoyens.
Il vaut mieux agir d’emblée, ne pas attendre que la densité des nids de frelons asiatiques devienne trop importante. Utilisons les moyens disponibles actuellement et espérons que les chercheurs identifieront, dans un avenir pas trop éloigné, les approches les plus raisonnables et efficaces pour nous permettre et permettre à tous nos concitoyens de « vivre avec »comme nous vivons avec son cousin, le frelon européen (Vespa Crabro).
Le frelon à pattes jaunes représente en effet une nuisance pour chacun d’entre nous :
Il est aussi une nuisance pour les agriculteurs. Grand amateur de fruits (pommes, poires et autres), il pourrait donc occasionner des pertes significatives dans les vergers.
N’oublions pas qu’ils consomment bien d’autres insectes qu’Apis Mellifera Mellifera comme par exemple les abeilles solitaires et menacent ainsi la diversité des pollinisateurs qui contribuent à la diversité de nos jardins, de nos vergers et de nos potagers.
1- Identifier Vespa Velutina Nigrithorax
2- Cycle de vie
3- Nuisances
4- Comment tout citoyen peut collaborer à lutter contre ce frelon invasif ?
5- Comment l’apiculteur peut-il protéger ses ruches / son rucher ?
6- Piégeage du frelon asiatique
7- Repérage, traque et neutralisation des nids du frelon asiatique
8- Proposition de lutte coordonnée contre ce frelon invasif
Georges Niset
Apiculteur, Abeille du Hain
Après l’interruption due au covid, le Royal Syndicat d’Initiative réorganisa , cette année, le Village de Noël sur la Grand-Place de Braine-le-Château.
Lors du week-end des 17 et 18 décembre, nos fidèles bénévoles bravèrent les températures négatives pour aménager le chalet qui nous était attribué et proposer les produits de la ruche à la vente.
Plus de 100 pots de miel de notre rucher Caramand et des apiculteurs de notre cercle, vendus, contribuèrent à remplir la tirelire joliment décorée par Clément et ajoutèrent ainsi une goutte d’eau à l’immense somme récoltée par Viva for Life présent le mardi.
Notre marché fut animé par Maya l’Abeille qui distribuait des bonbons au miel aux enfants et saluait les voitures de passage. Fabrice n’était pas en reste pour accoster le chaland et insister sur la qualité des produits vendus du producteur au consommateur.
Nous pouvions offrir en dégustation du pain d’épices confectionné par Myriam selon la recette qu’elle nous avait gentiment communiquée (voir revue précédente); les clients emmenaient souvent la recette avec un pot de miel et certains ont déjà mis la main à la pâte.
L’ambiance était bon enfant , chaleureuse malgré le gel ou la pluie du mardi (merci Thierry pour la chaufferette) et ce sont des équipes de choc qui assurèrent les permanences pendant 3 jours.
Cordial merci à Anne, Clément, Dominique, Fabrice A, Finella, Fred, Jan, Jean-Baptiste, Jean-Marie, Kris, Marie-Paule, Myriam, Sophie, Thierry, Valérie; à l’administration communale pour la mise à disposition des chalets bien fonctionnels et à Anne-Sophie du RSI pour l’organisation.
Pour le comité,
Agnès.
Nos peines : Disparition d’Alain Marechal, une cheville ouvrière importante de l’Abeille du Hain.
C’est avec une grande émotion que, le 4 juin dernier, nous avons appris le décès d’Alain Marechal, un apiculteur au grand cœur et de grande valeur.
Attentif aux choses de la nature, avide de contacts humains, ses interventions bienveillantes furent toujours écoutées et appréciées.
Présent à toutes les manifestations apicoles, il laisse, auprès des nombreuses personnes qu’il y a côtoyées, le souvenir de quelqu’un d’affable, toujours prêt à aider, toujours prêt à conseiller, d’une gentillesse légendaire, d’une serviabilité désintéressée et pince-sans-rire.
Dans le monde apicole belge, il fut et restera un modèle, un socle de compétences, un médiateur parfois. Toujours disponible, tout sourire, il a dispensé ses connaissances à qui voulait prendre la peine de l’écouter. Enseignant dans l’âme, il a émerveillé ses élèves. Toujours présent pour épauler ses collègues apiculteurs, il nous a accompagnés dans toutes les manifestations apicoles et c’est grâce à sa force de caractère, à sa diplomatie, à sa clairvoyance qu’une certaine relève est assurée pour œuvrer dans l’apiculture d’aujourd’hui.
L’Abeille du Hain est orpheline…
A.B.
Terfosse
« Le premier accélérateur de start-up AAA : Artisanale, Alimentaire & Agricole »
Le projet Terofsse est parti d’un rêve, celui de ramener la Nature au centre du travail.
Notre environnent est l’un des premiers critères influençant un corps sain dans un esprit sain …et donc notre qualité de vie.
Nous sommes partis de 2 constats :
Aujourd’hui le consommateur belge souhaite devenir un acteur de demain.
De plus il veut des produits de qualité rapidement mais n’en connaît plus l’origine !
Enfin, derrière ce problème de méconnaissance se cache un problème plus profond : comment est produit/élevé ce que nous mangeons ?
Les premiers impactés par ces crises à répétitions ce sont eux : les producteurs.
Ces mêmes petits producteurs qui défendent une production de qualité & locale mais qui ne se sentent plus valorisés, soutenus, manquant parfois de contacts et de reconnaissances vis-à-vis de leur métier.
LA PROPOSITION DE VALEUR
Terfosse souhaite accueillir & promouvoir les acteurs du monde alimentaire/agricole éthique de demain via des partenariats ou de la co-création mais aussi en incluant de la technologie au service de l’agriculture et l’artisanat. Tout cela dans un cadre idyllique & verdoyant.
Accueillir : au travers de la mise à disposition de terres, de locaux dédiés aux artisans, des espaces de travail collaboratif, du logement, des lieux de rencontre et de conférences.
Promouvoir : en fournissant aux Terfossiens des services (logistique, commercial et administratif) mais aussi en organisant des évènements sur le site.
Co-création : en s’associant/investissant dans de jeunes artisans/entrepreneurs/producteurs
LE CONCEPT
« Le premier accélérateur de start-up AAA : alimentaire, agricole & artisanale »
Le nom Terfosse vient de son bâtiment et son histoire. Son nom en est d’ailleurs rempli de sens. En effet, celui-ci se divise en deux mots distincts décrivant le projet, La Terre & La Fosse.
Composé d’un bâtiment d’environ 1.700 mètres carrés, elle y accueillera en son sein :
Les travailleurs du site et externes seraient alors une première source d’écoulement des produits de Terfosse. De plus la diversité des profils présents sur le site sera la première grande force du projet.
Mais le projet Terfosse ne s’arrête pas là ! Conscient du manque de temps et de connaissances dans l’écoulement et la promotion de leurs produits, Terfosse offre une solution alternative à ses artisans et entrepreneurs au travers d’un partenariat de livraison, vente et promotion de leurs produits. En effet, situé au cœur du Brabant Wallon et sa forte proximité de Bruxelles en fait un atout majeur pour toucher une clientèle plus large et à la recherche de produits de qualité.
En conclusion, respectueuse de la Nature, Terfosse reposera sur : l’éthique et l’authentique.
Ethique car ce lieu de rencontres offre la possibilité aux entrepreneurs actifs dans le secteur de l’alimentaire de réfléchir et innover ensemble vers une alimentation de qualité. Quand à l’authenticité, celle-ci se reflétera par le cachet de son bâtiment et son cadre de travail sain, verdoyant entouré d’arbres, prairies, étangs et animaux.
SA VISION
Sa vision est donc de créer un écosystème vivant et inspirant pour les terfossiens soucieux de contribuer à la transition sociétale & alimentaire. Reposant sur 3 piliers, celui-ci se veut de revaloriser l’Humain et la Nature.
Son objectif se veut d’être le porte-parole d’un monde entrepreneurial gage de qualité, d’éthique, d’authenticité et de respect tout en vivant…dignement
La Ferme, La Fosse
La ferme est composée de deux éléments majeurs : le bâtiment et sa courre principale.
Les Terres
Les Terres joueront trois rôles primordiaux :
Les terres seront approchées sous une philosophie d’agro-écologie.
Divisible en plusieurs parcelles, 30 hectares de terrain s’offrent aux artisans & producteurs présents sur le site de Terfosse :
Autour de la Ferme
De l’autre côté du chemin des 2 tilleuls
Les Terres agricoles
Afin d’aider les artisans, présents sur le site ou adhérents à Terfosse, un ensemble de services leurs seront proposés soit :
De par ses aménagements, Terfosse permettra à ses adhérents producteurs et consommateurs de se rencontrer sur le site que ce soit sur le terrain, dans ses salles, son Hall ou sa cour. Ces échanges permettront d’expliquer leurs métiers, d’entendre des retours sur leurs produits et d’échanger des informations, des avis, des conseils pour l’avenir.
UN PROJET A IMPACTS POSITIFS
Ecologique
Par la (re) création d’une biodiversité grâce à la plantation de haies, créations de marres et d’aménagements sur le territoire
Environnemental
Economique
En créant une zone d’activités artisanales « vertes » afin de redynamiser Rosières et sa commune de Rixensart.
Au total, environ une cinquantaine de personnes pourront occuper et visiter ce lieu.
Collaboratif
Terfosse se veut d’être un nouvel acteur dans sa commune et sa province en collaborant avec des acteurs déjà présents, tels que :
Educatif & Culturelles
Sa situation et son cadre font de ce lieu un endroit parfait pour accueillir des formations, des séminaires, des écoles, des stages, etc. afin de former, d’informer et d’éduquer les consomma(c)teurs de demain.
Image
Par sa volonté de rayonnement et d’impact au delà de ses frontières communales & provinciales.
La ferme Terfosse se situe à Rosières, dans un écrin de verdure propice à la promenade. Le projet de Louis du Bois vient réveiller cette ferme à l’abandon. Il a pour but, grâce à la start-up AAA pour Artisanale, Alimentaire et Agricole, de la transformer en une ferme contemporaine, soucieuse des enjeux environnementaux.
Aménagements des ruches – Capturer des pseudo-scorpions – Monitorer stratiolaelaps
Dans l’article précédent, je vous présentais 2 candidats à une lutte biologique contre varroa destructor. Il s’agit de 2 prédateurs que sont le « chélifer cancroïdes » plus connu sous la dénomination de « pseudo-scorpion » et le « stratiolaelaps scimitus »
Ils sont tous les 2 chasseurs et consommateurs des varroas phorétiques. Ils ne s’intéressent pas au couvain et donc n’atteignent pas les femelles varroas qui se sont introduites dans une alvéole qui héberge une larve prête à se transformer en nymphe, juste avant son operculation par les abeilles.
Pour être efficace, ils doivent donc idéalement être présents durant toute la saison apicole.
A force de capturer des varroas phorétiques pour s’en nourrir, ils réduiront le nombre de femelles varroas qui pourront s’introduire dans une alvéole juste avant son operculation et y pondre ses œufs. Ils casseront ainsi la croissance exponentielle classiquement observée du nombre de varroas dans la ruche, en l’absence des traitements médicamenteux, d’ailleurs interdits durant la miellée. Si ces prédateurs du varroa permettent de s’opposer au développement exponentiel du nombre de varroas en cours de saison, le nombre d’abeilles porteuses de varroas phorétiques n’atteindra jamais le seuil fatidique qui condamnerait la colonie.
Après avoir fait connaissance de ces 2 auxiliaires possibles dans notre lutte contre les varroas, encore faut-il leur offrir un milieu qui peut les héberger et leur permettre de se reproduire.
Dans ce second article, j’aborderai ensuite comment trouver des pseudo-scorpions pour ceux qui le souhaitent et ont la patience nécessaire et comment monitorer le présence de stratiolaelaps dans le mélange terreau-compost au cours de l’année voir d’une année à l’autre.
Pour les pseudo-scorpions
Les pseudo-scorpions, fréquents dans les ruches en paille d’antan, ne se sont pas accommodés des ruches modernes. Il est cependant possible de leur offrir le gîte dans nos ruches à condition de renoncer au « polystyrène » et de leur fournir 2 aménagements assez simples.
Il conviendrait avant tout, d’éviter tout matériel en polystyrène (plancher Nicot) qui, par des phénomènes électrostatiques, désorientent les pseudo-scorpions. De plus l’humidité relative des ruches en polystyrène, plus élevée que celle des ruches en bois, rebute les pseudo-scorpions.
Pour favoriser la colonisation de la ruche, il faut prévoir un bac aux dimensions équivalentes au modèle de ruche utilisé qui devra être en contact avec le sol et contenir un mélange de terreau et de matières brunes et sèches (pailles, broyat, feuilles broyées, sciure, morceaux d’écorce) sur lequel sera déposé la ruche avec suffisamment de matière pour que celle-ci soit en contact avec la grille à varroas.
Dans la ruche, il est recommandé de remplir les cadres de rives avec ces mêmes matières brunes et sèches et de les retenir en place avec un grillage à mailles fines (grillage inox – 6mm/6mm, grille à propolis), ce qui réduit effectivement le nombre de cadres destinés à l’élevage du couvain.
Outre le fait d’héberger une microfaune, dont les pseudo-scorpions, ces cadres de rives remplis de matières brunes joueront le rôle d’isolant des partitions que les apiculteurs mettent en hiver pour réduire le volume occupé par la colonie. Le mélange paille, broyat et autres matières brunes et sèches pourra également réguler (absorber / restituer) l’humidité produite par l’activité de la colonie.
Pour les stratiolaelaps scimiti
Le principe de base est le même que pour les pseudo-scorpions : prévoir un bac socle aux dimensions équivalentes au modèle de ruche utilisé qui devra être en contact avec le sol et contenir un mélange cette fois de terre / terreau et de compost bien digéré.
Comme pour les pseudo-scorpions, il est impératif que le grillage du plancher soit en contact étroit avec le mélange terreau + compost pour l’ensemencement de 5.000 stratiolaelaps qu’il est recommandé de fournir à chaque ruche.
Si le bac à la dimension exacte de la base de la ruche, le problème est alors le contrôle de l’humidité et l’apport de nouveau compost pour garder le contact avec la grille à varroa.
Un bac qui se prolonge vers l’avant de la ruche ou sur le côté de la ruche permet alors à la pluie d’humidifier la partie exposée à l’air libre et par ce biais de maintenir plus facilement l’humidité nécessaire sous la ruche.
Aménagements communs aux 2 prédateurs
Le fait de devoir mettre le substrat contenu par le bac socle de la ruche, en contact avec la grille à varroa réduit fortement la ventilation par le bas puisque seule la porte de la ruche est ouverte et disponible pour le renouvellement de l’air dans la ruche.
Cette grille reste indispensable pour empêcher que de petits rongeurs capables de creuser un tunnel dans le sol et à travers le milieu de vie de nos auxiliaires prédateurs (terreau – matières brunes / terreau – compost mûr) ne viennent s’installer dans la ruche, à la recherche de chaleur en hiver.
Si seule la porte d’entrée permet le renouvellement de l’air dans la ruche, cela risque d’être insuffisant quand la colonie atteindra l’apogée de sa population. Il faut donc prévoir que la ruche soit ventilée de bas en haut.
Il faut donc munir le couvre-cadres d’une ou deux fenêtres équipées d’un grillage à mailles fines (grille à propolis, moustiquaire comme décrit dans mon article paru dans « Apiculture en Wallonie » (juillet-Août 2020) qui maintient les abeilles dans leur habitat.
Par propolisation partielle de la grille, les abeilles peuvent réguler le courant d’air qui migre de la porte d’entrée vers la ou les ouvertures ménagées dans le couvre-cadres et donc réguler de manière optimale pour elles, le renouvellement d’air de la ruche.
Ce couvre-cadres sera surmonté par le traditionnel coussin isolant rempli de matières brunes et sèches (± 10 cm de haut) placé dans une hausse vide ou tout cadre de bois équivalent et d’un toit en bois avec fenêtres d’aération sur les côtés droit et gauche (n = 4) jouant le rôle d’extracteur. Il est essentiel que l’air puisse traverser le coussin isolant : pas question donc d’utiliser un quelconque isolant synthétique faisant obstacle au passage de l’air.
Pour éviter que le contenant (tissu, toile) des matières brunes et sèches constituant le coussin isolant ne soit en contact avec la grille à propolis utilisée pour garder les abeilles dans leur habitat, j’utilise un morceau de grillage légèrement bombé. Ce grillage évite l’adhésion du tissu à la grille que les abeilles propolisent.
Ce que j’ai fait dans les ruchers que je gère !
Pour rappel, comme décrit et illustré dans « Apiculture en Wallonie » (juillet-Août 2020), toutes mes ruches Dadant 10 cadres ont été adaptées comme suit : j’ ai intercalé entre le plancher et le corps de ruche un sas ou hall d’entrée du volume d’une hausse mais sans cadres, j’ai réduit la largeur du corps de ruche DB10 cadres à 8 cadres en fixant des plaques de liège sur l’intérieur des parois latérales et je laisse en permanence, sur le corps, une hausse DB à 10 tenons, également réduite à 8 cadres qui sont donc dans l’alignement des cadres de corps. De cette hausse, je ne prélève pas le miel afin de limiter voire d’éviter le besoin de nourrir au TOB après la récolte de juillet.
L’habitat, corps et hausse réduit à 8 cadres, offre un volume plus haut, moins large, mieux isolé et mieux ventilé de ± 67 litres, sans compter le hall d’entrée, pour abriter les abeilles, le couvain et les provisions à comparer au volume de 53 litres d’un corps de ruche DB10.
Une meilleur isolation facilite à priori le maintien de la température d’hivernage dans la grappe et donc moins de consommation de miel pour assurer cette température aux environs de 20 °C. Un volume plus haut et moins large conduit à un déplacement vertical de la grappe pour chercher le miel et réduit les problèmes de mortalité liés aux déplacements latéraux de la grappe à la recherche de nourriture que l’on observe dans les ruches plus larges que hautes. Quatre ruches sur 5 ruches adaptées de la sorte ont passé l’hiver 2020-2021 sans encombre avec pour seul complément nutritif 1 pot de miel fourni fin février. Une colonie n’est pas montée dans la hausse grenier à miel pour une raison qui m’échappe et j’ai retrouvé les abeilles mortes sur le plancher.
Comme recommandé pour accueillir nos prédateurs auxiliaires, j’ai installé cette année, courant février, toutes mes ruches sur 2 rangées de 3 parpaings chacune, écartés de la largeur du plancher grillagé. Le volume entre les 2 rangées de parpaings est rempli d’un mélange de terreau, de broyat et de compost mur dont un bon tiers est exposé à l’air libre (à la pluie ou au soleil). Sur ce tiers exposé, j’ai placé des morceaux d’écorces. Le mélange terreau + broyat + compost est maintenu à l’avant et à l’arrière par une planche ou une dalle.
Ce système me permet facilement de tester l’humidité sous la ruche sans devoir la bouger. Jusqu’à maintenant, je n’ai bien entendu pas dû humidifier le mélange terreau-broyat-compost, la nature y ayant largement contribué. Le surplus d’eau pouvant descendre dans le sol, il n’y a pas d’eau stagnante dans laquelle se noieraient les stratiolaelaps.
Pour les nouvelles colonies et les nouvelles ruches, au lieu de fixer du liège sur les parois latérales pour le passage de DB10 à 8 cadres, j’ai rempli les cadres en périphérie du corps de ruche et de la hausse permanente de paille et broyat contenu par du grillage à propolis agrafé sur les 2 flancs.
Je mise donc ma lutte contre le varroa essentiellement sur le stratiolaelaps, plus facile à trouver et dont la présence est théoriquement assez facile à contrôler mais espère néanmoins, qu’à terme, quelques pseudo-scorpions migreront du sol vers la ruche, s’installeront dans les plaques de liège qui présentent pas mal d’anfractuosités accueillantes ou dans les matières brunes (paille et broyat) mis à dispositions dans les cadres latéraux des nouvelles ruches et s’y reproduiront. Les stratiolaelaps ont été saupoudrés sur le plancher (4/5) et sur les têtes de cadres (1/5).
Ces 2 auxiliaires prédateurs du varroa ont des cycles biologiques très différents (vie courte, reproduction très rapide des stratiolaelaps et l’inverse pour les pseudo-scorpions). Il me reste à espérer qu’un équilibre sera trouvé, sachant que les stratiolaelaps seront, au même titre que les varroas, des proies des pseudo-scorpions.
Comme évoqué dans l’article du mois passé, je n’ai pas trouvé, via internet, où acheter des pseudo-scorpions dont on dit par ailleurs qu’ils seraient chers à la vente. Il semble qu’il faudrait de 50 à 150 pseudo-scorpions par ruche et selon le Dr Charles Schramme, ils coûteraient de 5 à 45 € pièce. Même à 5 € pièce, cela représenterait un budget de 250 €, inenvisageable pour nous.
Faut-il abandonner cette piste pour autant ? Non si vous avez des contacts avec des fermiers ! En effet, il faut les chercher dans les étables ou les bergeries sous la paille / le foin. Muni de votre brosse d’apiculteur, il faut patiemment recueillir tout ce que votre brosse ramène et l’incorporer au mélange terreau – broyat sous la ruche.
Si vous êtes perfectionnistes, il y a moyen de les compter dans l’échantillon recueilli à l’aide de Berlese-Tullgren (voir https://www.massey.ac.nz/~maminor/mites.html) qui permet de séparer les animaux des débris du sol.
Un échantillon est placé sur le tamis (maille ≥ 5 mm) en haut d’un entonnoir.
Une petite lampe avec une ampoule de faible puissance chauffe et sèche l’échantillon par le haut, ce qui stimule les animaux à se déplacer vers le bas (géotaxie positive en réponse à la sécheresse). Ce mouvement vers le bas fait finalement tomber les animaux de l’échantillon à travers le tamis dans un récipient contenant un milieu de conservation.
On peut alors les observer et les compter à l’aide d’un microscope numérique USB 50X à 1600X que l’on trouver à des prix tout à fait raisonnable chez un marchand d’accessoires informatique ou via un achat en ligne.
J’ai eut le plaisir d’avoir un contact téléphonique avec Geert Steelant, apiculteur brugeois qui utilise stratiolealaps scimitus comme seule arme pour réduire l’impact de la varroase dans ses ruches Warré depuis plusieurs années.
Selon son expérience, inutile de prévoir un saupoudrage annuel de stratiolaelaps. Il contrôle par contre 1 fois par mois, y compris en hiver, la présence de ces petits auxiliaires dans un échantillon du mélange terreau- compost qu’il prélève sous la ruche (d’où l’intérêt de bac à compost plus grand que la base de la ruche). Il examine cet échantillon via une camera reliée à son PC, agrandissant ainsi l’image. Le microscope numérique trouve ici son utilité : selon Geert Steelant, tant qu’on trouve au moins 1 stratiolaelaps, il n’y a pas de raison de s’inquiéter, dans le cas contraire, vérifier … et s’il le faut, nouvel ensemencement de stratiolaelaps.
Pour ce qui est du contrôle de l’humidité, on trouve dans les jardineries de petits accessoires (humidimètres) qui permettent d’évaluer l’humidité du sol en enfonçant une sonde dans le sol.
Dans une installation comme celle que je vous ai présentée, je peux facilement contrôler l’humidité du mélange terreau-broyat-compost exposé et celle du mélange sous la ruche.
D’après Geert Steelant, il contrôle beaucoup moins souvent ce paramètre depuis que ses ruches sont posées sur des bacs support plus grand que la base de ses ruches et donc avec une partie du substrat de vie des stratiolaelaps exposé à l’air, le soleil et la pluie.
Pour ce qui est des varroas, le milieu de vie des stratiolaelaps devant être en contact avec la grille à varroa, il n’est plus possible de les compter régulièrement, en cours de saison apicole, sur un lange. Il faudrait donc évaluer la charge en varroa phorétique en prélevant des abeilles adultes dans la ruche et en utilisant, par exemple, du sucre glace pour détacher les varroas des abeilles ce qui permettra de les compter et de retourner les abeilles dans leur ruche (voir détails techniques dans https://www.technopole.nc/sites/default/files/ft-016-bee_shaker_et_desoperculation_version_2018_0.pdf)
Conclusion des articles 1 et 2.
Il existe au moins 2 prédateurs connu de « varroa destructor » que les apiculteurs peuvent utiliser comme auxiliaires dans leur lutte biologique contre varroa.
S’il y a des preuves que ces auxiliaires peuvent capturer, tuer et se nourrir de varroas, il n’y a pas de preuves, de démonstrations scientifiques qu’ils peuvent vous en débarrasser totalement … ils devraient alors déserter la ruche qui ne leur apporterait plus le « couvert ».
Il y a par contre au moins une observation de plusieurs années, celle de Geert Steelant, qui montre qu’une maîtrise du nombre de varroas réduisant leur impact spoliateur sur les abeilles peut être atteint avec stratiolaelaps scimitus dans la mesure où ses colonies vivent avec le varroa depuis 5 ou 6 ans tout en restant en bonne santé et n’ayant plus été soumises aux traitements acaricides.
Georges Niset
Mai 2021