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Month: juillet 2017

Récolte de miel au Népal

Récolte de miel au Népal

Au Népal, la chasse au miel est une ancienne et dangereuse tradition qui consiste à récolter deux fois par an, et au péril de leur vie, le miel sauvage des grandes ruches nichées en haut des falaises de l’Himalaya. Le photographe anglais (et primé) Andrew Newey s’est aventuré en haut de ces falaises en compagnie des membres de la tribu Gurung, au centre du Népal, pour capturer des images impressionnantes de cette ancienne tradition en voie de disparition.

Format power-point :  Récolte de miel au Népal

Rapport d’étude sur l’ajout de stearine dans la cire

Rapport d’étude sur l’ajout de stearine dans la cire

Le site du SPF santé publique, sécurtié de la chaîne alimentaire et environnement :

En 2016, de nombreux apiculteurs ont signalé des problèmes en relation avec le mauvais développement et le dépérissement de couvains d’abeilles après l’installation de nouvelles feuilles de cire gaufrée de production industrielle. Après analyses, il s’est avéré que la cire d’abeilles utilisée présentait une teneur fortement accrue en acide stéarique et en acide palmitique, ce qui indique l’ajout de stéarine. L’ajout de stéarine n’a pas uniquement été signalé en Belgique, mais aussi en Allemagne et aux Pays-Bas.

Le rapport :

Rapport -Essai au champs : impact de l’ajout d’un mélange d’acide stéarique et palmitique (dénommé stéarine) à la cire d ‘abeilles lors du développement du couvain d’ouvrières

Dimanche 16/07/2017 – Semaine de l’Abeille de Braine-l’Alleud

Dimanche 16/07/2017 – Semaine de l’Abeille de Braine-l’Alleud

Très bons contacts avec le public en ce dimanche 16 juillet aux abords du jardin du docteur Arouète de Braine-l’Alleud.

Notre stand permettait la présentation de divers produits de la ruche par nos apiculteurs bénévoles tandis que Daniel présentait le rucher avant de proposer une conférence sur la vie de l’abeille.

Ainsi notre cercle entouré des associations Natagora, Adalia et Adesa, a clôturé – en beauté – la Semaine de l’Abeille.

Les visiteurs friands de miel comme de bons conseils transmis par des apiculteurs locaux, ont pu profiter de ce cadre sympathique.

L’Abeille du Hain remercie une fois encore les bénévoles qui ont répondu présent, tout comme la commune de Braine-l’Alleud pour son accueil chaleureux.

M.D.

 

Reportage TV : http://www.vivreici.be/article/detail_braine-l-alleud-semaine-de-l-abeille?id=128125

Voir aussi : Mercredi 12/07 Semaine de l’abeille

Mercredi 12/07/2017 – Semaine de l’abeille à Braine-l’Alleud – ateliers animations pour enfants au parc du Centre avec notre Maya l’Abeille.

Mercredi 12/07/2017 – Semaine de l’abeille à Braine-l’Alleud – ateliers animations pour enfants au parc du Centre avec notre Maya l’Abeille.

Semaine de l’abeille à Braine-l’Alleud -mercredi 12/07 – ateliers animations pour enfants au parc du Centre avec notre Maya l’Abeille.

Reportage TV : http://www.vivreici.be/article/detail_braine-l-alleud-semaine-de-l-abeille?id=128125

Voir aussi : Dimanche 16-07

Récapitulatif des méthodes de traitement aux acides contre le varroa

Récapitulatif des méthodes de traitement aux acides contre le varroa

Article de Fred PETIT

Récapitulatif des méthodes de traitement aux acides contre le varroa

Introduction

Les sources concernant les traitements aux acides contre le varroa sont nombreuses et parfois légèrement contradictoires. Afin de clarifier le sujet pour ma pratique personnelle, j’ai essayé de synthétiser ce que j’avais lu à plusieurs endroits.

Dans un souci de moindre coût, je n’ai pas pris en considération les produits proposés par l’industrie et souvent assez chers.

Cette synthèse n’a rien d’exhaustif et ne reflète que les quelques méthodes similaires que j’ai rencontrées. Je l’utilise comme guide et aide-mémoire, ni plus, ni moins.

Un petit rappel du contrôle des varroas sera suivi d’une présentation de l’acide oxalique, puis de l’acide formique.

Prêtez une attention particulière aux règles de sécurité pour ces deux produits toxiques et corrosifs.

Contrôle de la chute naturelle – rappel

Installer le tiroir muni d’un lange gras sous le planché grillagé.

Compter les varroas tombés après maximum 7 jours (trop de déchets après 7 jours) et calculer la « chute naturelle » par jour (diviser le nombre de varroas par le nombre de jours, p.ex. 14 varroas en 7 jours = 2 varroas/jour). Répéter l’opération au moins 2 fois et réaliser une moyenne.

Si cette chute naturelle atteint 5 à 10 varroas par jour fin juillet, prévoir et démarrer le plus vite possible une période de traitement.

Calcul du taux d’infestation et mesures à prendre.

Période V/jour mesures à prendre
Fin mai > 3 traitement d’urgence à l’AF après la récolte de printemps
Fin juin > 10 Faire le plus vite possible le 1er (de 2) traitement à l’AF
Octobre > 1,5 Avancer le traitement à l’AO
Toute la saison 30 Seuil de nuisibilité presque atteint – traiter à l’AF en urgence

 

 

 

  1. Acide oxalique

L’acide oxalique est un caustique puissant. Il est très nocif en cas de contact, d’ingestion et d’inhalation. Il est donc nécessaire de porter des vêtements de protection, des gants en PVC, des lunettes et un masque respiratoire. Le produit doit être étiqueté pour éviter tout risque d’ingestion. En cas de contact cutané, se laver à grande eau pendant 15 minutes puis contacter le centre anti poison. En cas de projection oculaire, se laver les yeux à grande eau pendant 15 minutes et contacter le centre anti poison. Il est donc impératif d’emmener un bidon d’eau claire au rucher lors du traitement. Ce produit ne doit jamais être jeté à l’égout, mais déposé dans un récipient étanche à la déchetterie.

On trouve l’acide oxalique en magasin sous forme dihydratée ou déshydratée. Au final le résultat est le même quand on l’hydrate, il faut juste changer le dosage : 1g d’AO déshydraté = 1,4g d’AO dihydraté.

L’efficacité de l’application de l’acide oxalique est de plus de 95% à partir de 35g/l (3,5%).

La dose efficace par colonies est comprise entre 30 et 50 ml avec une application de 5 ml (Dadant) par ruelle intercadre occupée.

L’efficacité du traitement est plus faible pour des applications réalisées en été. C’est un traitement d’hiver (une seule fois sinon risque important de mortalité), période pendant laquelle il y a un minimum de couvain. (novembre/décembre => on opère par une belle journée vu que l’on va ouvrir le dessus de la ruche).

  1. Méthode par dégouttement (dite méthode italienne) – T° > 5°

Cette méthode est la plus applicable pour les apiculteurs ayant un grand nombre de ruches. L’apiculteur n’a besoin que d’une grosse seringue, de gants et de lunettes pour appliquer la substance. Le traitement d’une ruche ne dure qu’une minute. Il s’agit de la méthode de traitement standard car elle est efficace, tolérée et simple d’application.

On prépare une solution avec 35g d’AO dihydraté ou 25g d’AO déshydraté pour 1 litre de sirop 50/50 tiède (30°C). Le mélange ne doit pas refroidir, sinon l’acide cristallise et est moins efficace.

Cette préparation ne se conserve pas ! Calculez au plus juste.

A l’aide d’une seringue, on fait dégoutter 5ml de sirop d’acide oxalique par rayon occupé par la grappe. Donc si la grappe occupe 5 rayons, on verse en goutte à goutte 25 ml de sirop, directement sur les abeilles.

  1. Méthode par pulvérisation (attention à la toxicité par inhalation => masque !) – T° > 8°

Cette méthode consiste à appliquer l’acide oxalique en aspergeant chaque face de cadre à l’aide d’un spray. Cette méthode est nettement plus longue que la méthode par dégouttement. Elle dure 4 à 5 minutes par ruche.

On prépare une solution avec 35g d’AO dihydraté ou 25g d’AO déshydraté pour 1 litre d’eau (pas de sirop !) tiède (30°C). Le mélange ne doit pas refroidir, sinon l’acide cristallise et est moins efficace.

Cette préparation ne se conserve pas ! Calculez au plus juste.

Pulvériser 3 à 4 ml de solution par face de cadre (Dadant).

On peut également pulvériser 5ml par le haut des ruelles sans sortir les cadres.

Cette méthode semble plus appropriée pour nos régions (moins d’affaiblissement que par dégouttement).

  1. Méthode par évaporation/sublimation – T° > 4°

L’acide oxalique est évaporé avec différents types d’appareils (varrox…). L’application nécessite une batterie 12V et des planchers n’étant pas constitués de plastique. Cette méthode dure 4 minutes par ruche plus l’attente de 15 minutes avant d’ouvrir (sans compter que la batterie se décharge et que le temps de chauffe nécessaire augmente). Pour cette méthode, l’apiculteur doit porter un masque et des lunettes de protection.

Le traitement se fait en absence de couvain à l’automne. La température extérieure doit être comprise entre 4°C et 16°C. Le traitement est efficace avec 1g d’acide oxalique mais vous pouvez en mettre jusqu’à 2g sans problème.

 

 

 

 

  1. Acide formique

Attention : il faut porter des lunettes de protection, des vêtements couvrants ainsi que des gants épais avant toute utilisation d’acide formique (effets caustique et irritant très importants). Assurez-vous d’avoir toujours de quoi vous rincer en cas d’éclaboussures accidentelles  (gros bidon d’eau claire indispensable au rucher).

Contrairement à l’acide oxalique qui peut s’administrer par contact direct avec l’abeille, l’acide formique ne s’utilise que par évaporation (attaque le système respiratoire du varroa) et nécessite donc une température appropriée.

C’est un traitement de printemps ou d’automne. Il est inefficace si la température est < 12°C et dangereux pour la colonie si la température est > 20°C.

Ce traitement a une efficacité reconnue sur les varroas présents sur les abeilles, traiter le soir et la nuit permet de traiter les butineuses. La toxicité dépend de trois variables : concentration, température et temps d’exposition des varroas.

Attention, la température est très importante pour un traitement efficace contre le varroa, sans effets secondaires sur les abeilles :

– de 18 à 20 °C, l’acide formique doit être dilué à 60 %.

– de 10 à 15 °C, il est conseillé d’utiliser l’acide formique à 85 % (il s’agit généralement de la concentration trouvée dans le commerce => lors de l’achat de l’acide formique, sa concentration doit être supérieure ou égale à l’utilisation que vous allez en faire).

Les vapeurs d’acide formique s’écoulent vers le bas. Le diffuseur d’acide formique doit donc être placé en haut de la ruche, dans une chambre d’évaporation sur les têtes de cadres, en retournant un nourrisseur couvre-cadre.

Remarque : certains placent l’éponge dans le bas de la ruche mais il semble pourtant que ce soit un gaz plus lourd que l’air, donc il semble logique de la placer en haut selon moi.

De plus, il est conseillé d’utiliser des ruches à planchers grillagés lors de tout traitement contre le varroa. En effet, une partie des varroas peuvent être assommés sans être tués par le traitement, et ils ne pourront remonter sur les abeilles s’ils tombent au travers d’un grillage. Cependant, la trappe de fermeture du plancher grillagé devra être en place pour permettre une diffusion optimale de l’acide formique.

Des éponges de type lavettes (éponges carrées multicolores) ou doubles feuilles d’essuie-tout seront utilisées pour le traitement. Elles devront être bien lavées préalablement car les éponges achetées dans le commerce sont souvent imprégnées de produits afin de conserver leur souplesse dans l’emballage. Une fois sèches, elles seront déposées sur un grillage placé directement sur la tête des cadres. Le grillage empêchera les abeilles de grignoter les éponges. Puis, à l’aide d’une seringue, les éponges sont imbibées d’acide formique à la dilution désirée. Il faut 30 ml d’acide formique pour une ruche Dadant 10 cadres. Il est conseillé d’appliquer plusieurs éponges sur toute la longueur du corps de la ruche. Enfin, le nourrisseur couvre cadre est replacé retourné sur la tête des cadres et la ruche est refermée.

On peut laisser l’éponge 24h, l’acide formique s’évapore en quelques heures (en fonction de la température).

Un ou deux traitements à l’acide formique ?

Si le nombre de Varroa dépasse 10 individus par jour au début août, il est nécessaire d’appliquer deux traitements. Il convient à ce propos d’appliquer le premier traitement immédiatement après la récolte de miel et le second à la mi-septembre. Si l’on dénombre moins de 10 acariens par jour, un seul traitement suffit, que l’on peut reporter à fin août.

On peut aussi vérifier la nécessité d’un second traitement à l’acide formique au moyen de la chute naturelle au cours de la troisième semaine après la fin du premier traitement. Si l’on dénombre plus d’un acarien par jour, il est conseillé d’appliquer un second traitement.

Avec un traitement, il faut s’attendre à un degré d’efficacité allant de 60 à 80 %, et avec deux traitements de 90 à 98 %

Comment préparer l’acide formique à la dilution désirée ?

Etape 1 : Comment calculer la dilution ?

Pour passer de la Concentration Initiale (Ci) à la Concentration Finale (Cf), nous commençons par le calcul suivant : coef = Ci / Cf

Ainsi, le calcul pour passer de 85 % à 60 % est : coef = 85 / 60 = 1,42 => il faut donc diluer par 1,42 dans ce cas précis.

Etape 2 : comment calculer le volume d’eau à ajouter pour obtenir la Concentration finale ?

Volume d’Acide (Va)= Volume Total (Vt) / coef  (coef = 1,42 si on passe de 85% à 60%)

Volume d’Eau (Ve)= Volume Total (Vt) – Volume d’Acide (Va)

Exemple pour un litre de solution : Va = 1 / 1,42 = 0,7 =>  Ve = 1 – 0,7 = 0,3 ce qui donne 70cl d’acide formique + 30cl d’eau.

Exemple pour 0,75 de solution : Va = 0,75 / 1,42 = 0,52 => Ve = 0,75 – 0,52 = 0,23 ce qui donne 52cl d’acide formique + 23cl d’eau.