Traitement aux huiles essentielles et année apicole – conférence Mady Gilson -sept 2015
Compte rendu (succinct) de la conférence du 18/09/2015 animée par Madame Mady Gilson, organisée par l’Abeille du Hain à la Maison du Bois du Haumont.
Sujet : Traitement aux huiles essentielles et année apicole.
La conférencière a attiré notre attention sur l’inefficacité de certains produits commerciaux pour le traitement contre le Varroa. Elle nous a fait part d’imprécisions, qui sont restées sans réponses de la part des fabricants, relatives à la posologie à appliquer.
Après son cheminement, parfois malheureux car perte de colonies, elle a découvert les travaux de M. Ludovic Labeste (diplômé de sciences pharmaceutiques, toxicologiques et environnementales) avec qui elle a échangé les résultats de plusieurs tests effectués sous sa direction scientifique.
La première formule mise au point par M. Labeste permettait de maîtriser la population de varroa, mais n’était pas létale pour l’acarien. La dernière formule, acaricide, est présentée, ainsi que le protocole de fabrication et d’application sur la page suivante :
http://www.apiservices.com/articles/fr/nouveau_trairement_huiles_essentielles_varroa.htm
L’adresse de contact du docteur Ludovic Labeste, figurant sur certains sites (ludovic.1@neuf.fr), n’est plus d’actualité. Selon Mme Gilson, ce dernier préfère se concentrer sur son travail et est dès lors injoignable via l’adresse mail proposée.
Il est recommandé de « pratiquer » avec des huiles chémotypées impliquant toutes les précautions d’usage lors des préparations (irritation, …).
Malgré qu’elle déconseille le « traitement aux huiles essentielles » pour l’apiculteur débutant, Maguy propose d’utiliser, comme languettes de diffusion, des morceaux de papier à dessin Canson (120 g / m²) de 15 cm x 4 cm (pour les petites ruches) ou 22.5 cm x 4 cm (pour les ruches de grand volume). Les petites languettes sont imprégnées avec 5 ml de solution ; les grandes 7,5 ml. Ces « cartonnettes » sont placées entre les têtes de cadres et le couvre-cadre. Celles-ci risquent d’être évacuées et/ou propolisées.
Maguy nous a aussi informé qu’elle prépare elle-même ses sirops de nourrissement (contradictoire avec ce que préconisait André Mercier lors de notre précédente conférence), à base de sucre cristallisé du commerce et tisane de plantes locales (ortie, achillée…). Elle a souligné que les anciens apiculteurs utilisaient des tisanes pour leurs abeilles.
Elle nous a aussi fait part des recommandations de Monsieur Labeste qui conseille l’utilisation d’un sirop aux huiles essentielles et aux vitamines (usage vétérinaire pour chiens et chats).
La formule est disponible sur :
http://www.mathieua.fr/blog/2015/07/03/les-huiles-essentielles-en-apiculture/#sthash.boSWT339.dpbs
Elle nous a aussi parlé de l’apiculteur français, Marc Gatineau, qui propose un mélange d’huiles essentielles à ajouter au sirop de nourrissement pour stimuler la colonie et renforcer ses défenses immunitaires. La formule est également disponible sur la page Web mentionnée précédemment.
Pour rappel, le rôle des vitamines est important car les abeilles ont de très grands besoins nutritionnels. Une abeille pèse +/- 100 mg et consomme environ 40 mg de miel/jour pour ses besoins d’entretien et 140 mg pour ceux de butinage. Ce qui fait dire que l’abeille est une sportive de haut niveau !
Compte rendu écrit par D. Mathieu, Conférencier apicole et membre de l’Abeille du Hain